Si un entretien d’embauche se prépare, personne n’est à l’abri de questions déstabilisantes. Qui n’a jamais entendu la fameuse phrase «Parlez-moi de vous», lancée par le recruteur dès le début de l’entretien ? Cette question, très régulièrement posée, parvient souvent à faire perdre leurs moyens aux candidats. La raison ? Le potentiel futur employeur a forcément consulté le CV en préambule et l’a très probablement sous les yeux à ce moment-là. Et tout ce qu’un recruteur doit savoir de son employé est marqué dessus. De plus, il peut être compliqué de parler de soi, sans donner l’impression de se vanter.
Pourtant, la question n’a, initialement, rien d’un piège. En réalité, elle est surtout posée pour briser la glace et détendre l’atmosphère, afin que le candidat ne se sente pas trop stressé à l’idée de ne parler que de façon formelle durant des dizaines de minutes. Mais même si elle n’est pas posée dans le but de déstabiliser, la réponse peut très rapidement donner le ton de la suite de l’entretien. «Si vous donnez une réponse longue et ennuyeuse, l’entretien risque d’être vite terminé», affirme Jeff Hyman, recruteur depuis 28 ans, auprès de la CNBC.
«Peu de personnes y pensent mais…»
Mais alors comment y répondre sans compromettre ses chances ? Selon l’expert, votre réponse doit tout d’abord être un court argumentaire (pas plus d’une à deux minutes) qui mettra en évidence vos points forts, vos expériences pertinentes et les raisons pour lesquelles vous êtes motivé par ce poste. Pour attirer davantage l’attention de votre interlocuteur, «peu de personnes y pensent», mais vous pouvez mentionner un récent défi que vous avez surmonté.
«Lorsque je demande aux candidats de me parler d’eux-mêmes, je recherche une certaine conscience de soi et une certaine maturité, et le fait de parler des défis avec assurance montre que vous possédez ces qualités», appuie le professionnel. À noter qu’il est évidemment primordial d’adapter vos réponses aux postes visés.
