La baisse des taux pourrait donner un coup de pouce indispensable aux emprunts, à la consommation et aux exportations grâce à un euro plus faible, mais les coûts liés aux risques géopolitiques pourraient en limiter les avantages.
La Banque centrale européenne (BCE) poursuit sur la voie de l’assouplissement monétaire en octobre 2024, arès juillet et septembre 2024. La BCE s’apprête à réduire jeudi son principal taux directeur, appelé taux de dépôt, de 25 points de base passant à 3,25 %.
C’est la troisième réduction consécutive des coûts d’emprunt, alors que la zone euro est confrontée à un ralentissement de la dynamique économique et à une diminution des pressions inflationnistes.
Bien que cette décision soit considérée comme acquise par les acteurs du marché, l’attention se portera sur les orientations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, quant à la voie à suivre.
Compte tenu de la modération de l’inflation et de la faiblesse de la croissance économique, les économistes et les analystes prévoient que la banque centrale maintiendra sa politique d’assouplissement jusqu’en 2025.